Au-delà des habitudes, pour tout savoir sur les bienfaits des laits végétaux, et les dangers des laits animaux et des produits laitiers.

Le lait et les produits laitiers, bons pour la santé ?

Les produits laitiers font tellement partie de nos traditions, surtout en Occident, et encore plus en France, que vous avez peut-être peine à croire qu’il sont malsains. Les Occidentaux consomment beaucoup trop de produits laitiers et de lait (la puissance économique des lobby laitiers n’y est bien sûr pas étrangère), et cela génère nombre de pathologies.

Diverses études scientifiques ont établi, depuis un certain nombre d’années maintenant, qu’ils ne sont pas appropriés à l’organisme humain, pour diverses raisons. 

Assimilation du calcium du lait :

 

Laits végétaux-lait de vache

Contrairement au calcium végétal, le calcium qu’ils contiennent est peu assimilable (à la hauteur d’un tiers seulement), et très acidifiant. Donc en fait, plus on mange de produits laitiers, plus le corps est contraint de compenser leur acidité en puisant dans les minéraux du corps. 

C’est pourquoi l’ostéoporose, par exemple, est la plus fréquente dans les pays où l’on consomme le plus de produits laitiers. Et inversement dans les pays, comme en Asie, où traditionnellement les produits laitiers n’ont pas leur place, l’ostéoporose est quasi inexistante. 

Le professeur Campbell, professeur de biochimie nutritionnelle et  de microbiologie, a publié The China Study en 2005. De nombreux médecins, professeurs et journalistes scientifiques ont également publié sur ce sujet, en s’appuyant sur les travaux scientifiques les plus récents et sur les observations cliniques d’un nombre de plus en plus grand de médecins.

Hormones de croissance dans le lait :

De plus, le lait contient de forts taux d’hormones de croissance, prévus pour qu’un veau arrive en quelques mois au poids d’une vache, mais en aucun cas prévus pour des humains, enfants ou adultes. D’où l’incidence sur le diabète, sur la prolifération de cellules cancéreuses etc.

Pour résumer :

La consommation élevée de lait et produits laitiers génère entre autres cancers, infections de la sphère ORL, asthme, allergies alimentaires, diabète, excès de cholestérol donc maladies cardio-vasculaires, ostéoporose …

Si vous souhaitez davantage de détails, je vous conseille la lecture de quelques livres :

  • L’alimentation ou la troisième médecine, de Jean Seignalet (chirurgien, chercheur, conférencier
  • Le lait, une sacrée vacherie, de N. Le Berre , ou Soyons moins lait, de N. Le Berre et H Queinnec, chez Terre vivante (je précise que Nicolas Le Berre est médecin)
  • ou bien encore Lait, mensonges et propagande, de T. Souccar (Thierry Souccar est un des meilleurs spécialistes français de nutrition et de biologie du vieillissement. Il est membre de l’American College of Nutrition et auteur de plus de 15 livres), avec une préface du cancérologue H. Joyeux.
  • Le naturopathe Fabien Moine, dont vous pouvez trouver de nombreuses vidéos sur You tube (lien), explique également les effets délétères de la consommation des produits laitiers.

Quelle alternative aux laits animaux ? Quels laits végétaux ?

Afin d’éviter les abus, je vous propose donc plusieurs laits végétaux, qui remplacent avantageusement le lait de vache dans toutes ses utilisations.

Alors, des laits végétaux, oui, mais pas n’importe lesquels ! Certains sont aussi nocifs que le lait animal.

Laits de céréales, à déconseiller :

C’est le cas par exemple de tous les laits de céréales.

L’homme n’est en effet absolument pas conçu pour manger des céréales, qui génèrent de nombreux troubles ; nous en parlerons en détail dans un prochain article. Autrement dit, vous oubliez tous les laits de riz, avoine, épeautre et compagnie.

Qu’en est-il du lait de soja ? Il est tout aussi nocif :

Laits végétaux-lait de soja

De nombreux docteurs et naturopathes en ont parlé en détail : le Pr Henri Joyeux, Robert Masson, ou Éric Darche, qui a écrit cet article.

Je fais une brève citation, un résumé des facteurs anti nutritionnels du soja :

  • facteur d’agrégabilité plaquettaire ;
  • facteur antithyroïdien, facteur anti-croissance ;
  • facteur anti-trypsinogène (qui entrave la bonne digestion des protéines), toxique pour le pancréas et anti-croissance ;
  • grande richesse en acide phytique inhibant l’absorption des minéraux et des oligo-éléments, en particulier le zinc ;
  • action stéatogène (dépôts d’acide gras) au niveau hépatique.

Le soja, de plus, contient trop de phyto hormones, qui perturbent l’organisme (sur-stimulations ovariennes ou testiculaires), pouvant même être en cause dans les récidives de cancer du sein chez les femmes péri ou ménopausées.

Et une altération de la muqueuse intestinale avec dégradation des villosités (ce qui favorise l’intolérance aux céréales et la maladie coeliaque) a pu être observé chez de nombreux enfants nourris au lait de soja.

Les asiatiques n’ont jamais consommé traditionnellement les litres de lait de soja que les Occidentaux croient bien de consommer actuellement ; ni les yaourts (qui ne sont pas des yaourts en fait, car non fermentés), ni les crèmes diverses à base de soja.

Tout ceci n’est qu’inventions récentes de l’agro industrie.

Le soja est moins nocif sous sa forme fermentée, comme dans le tempeh par exemple.

Alors que nous reste-t-il ? Un très grand choix, ne vous inquiétez pas !

Les rois des laits végétaux : oléagineux et souchet :

Laits végétaux-oléagineux

Les rois des laits sont les laits d’oléagineux, et le lait de souchet, qui est un tubercule.

Ce peut être du lait de tournesol, délicieux, très nutritif et peu cher, du lait de tournesol-sésame, du lait d’amandes, de noisettes, de noix … À vous de décider !

Si vous choisissez des oléagineux forts en goût, comme des noix du Brésil, des noisettes, des noix, du sésame, vous pouvez les mélanger avec du tournesol, qui est plus neutre. 

Mais je ne vous conseille pas de mélanger plus de deux graines à la fois ; ce sera sinon plus difficile à digérer et moins assimilable.

Ces laits sont à la fois très rapides à réaliser, très sains, très simples et absolument savoureux ! Ils sont riche en nutriments de toutes sortes, en protéines, en calcium …

Que demander de plus ?

Principes de base pour les laits d’oléagineux :

Quels que soient les laits d’oléagineux réalisés, le principe est le même : vous choisissez des oléagineux, vous les mixez avec de l’eau et vous filtrez à l’aide d’une passoire fine.

C’est tout, surtout zéro cuisson, un bon blender et c’est tout !

Contrairement à ce qui est souvent dit, il n’est pas utile de les faire tremper avant (voir Oléagineux : immenses bienfaits mais … trempage ou non ?)

Ce qu’on appelle « lait » végétal, à cause de l’aspect et de l’utilisation similaires, est donc en fait un filtrat.

Pour le souchet, par contre, il peut être intéressant de le faire tremper, car cela ramollit la tubercule très dure. Je ferai un article à part pour le souchet.

Et l’okara, on en fait quoi ?

Ce que l’on nomme okara est le broyât que l’on obtient après filtration. 

Son goût est assez fade, car les molécules gustatives sont passées dans le lait, et il est peu riche, mais c’est un ingrédient justement peu gras et intéressant pour les usages que j’ai mentionnés ; bien préférable à de la farine par exemple !

Vous pouvez le conserver, dans une boîte au congélateur par exemple, je vous indiquerai comment vous en servir pour faire de délicieux gâteaux tout crus, pâtes à tartes toutes crues, petits pains tout moelleux et tout crus au déshydrateur  …  D’autres articles arrivent, je les mettrai en lien !

Ensuite, , soit vous l’utilisez frais pour certaines recettes, mais, le plus souvent, il convient de l’utiliser déshydraté, comme une « farine ».

Dans ce cas, une fois que vous en avez suffisamment, vous l’étalez sur une feuille silicone et de déshydratez au déshydrateur à 40° (surtout pas plus chaud) jusqu’à ce qu’il soit bien sec. Ensuite, vous le passez au robot lame S, et le gardez en bocal fermé, à utiliser quand vous voulez.

 

Laits végétaux-lait d'amandes

Recette pour les laits d’oléagineux (laits végétaux) :

  • Tarer le blender, y disposer 100 g d’oléagineux ; ajouter de l’eau jusqu’à arriver à au poids total de 1100 g.
  • Mixer jusqu’à parfaite homogénéité, de préférence en plusieurs fois afin de ne pas faire chauffer, et donc détériorer le produit.
  • Filtrer à l’aide d’une passoire fine et réserver en bocal ou bouteille fermée au frigo.

Les laits d’oléagineux se gardent quelques jours au frais, et s’utilisent absolument de la même manière que les laits animaux.

Testez, vous allez adorer !