Que met-on derrière ce concept d’alimentation physiologique ? Venez découvrir de quoi il s’agit précisément, au-delà des habitudes et des croyances.
Dans notre société moderne, nous constatons que le nombre de pathologies chroniques, dégénératives ou dites « auto immunes » explose, de même pour les cancers, allergies etc, y compris chez de très jeunes enfants.
Alors à quoi est-ce dû ? Ce n’est certainement pas le hasard, car rien n’arrive par hasard ; d’un point de vue thérapie holistique, il y a toujours une cause à la base.
En fait, l’hygiénisme a bien identifié la cause derrière toutes ces pathologies : une acidose massive des tissus, une inflammation généralisée, un encrassement de la lymphe, qui du coup ne peut plus, ni assurer l’évacuation des déchets des cellules, ni les nourrir. Et c’est le début des problèmes.
Mais tout est réversible, rassurez-vous : une fois que vous aurez compris ce qui ne va pas dans votre hygiène de vie et votre alimentation, vous aurez tout loisir de rétablir des conditions favorables à la vie.
- Le yoga en est un des piliers, avec les postures, la respiration et la méditation, ce qui permet la gestion du stress ;
- l’alimentation en est l’autre pilier.
Vous allez voir que vous pouvez vous régaler, encore bien plus qu’actuellement peut-être, avec une alimentation à la fois plaisir et santé, les deux étant liés en fait.
Alors qu’est-ce qu’une alimentation physiologique ?
Car chacun met quelque chose de différent sous ce terme.
Le plus parlant est sans doute de regarder d’où nous venons, comment nos ancêtres ont mangé et prospéré pendant des millions d’années.
Bref historique de l’alimentation humaine
- Comme absolument tout être vivant, l’homme au départ est conçu pour manger cru.
Il y a 7 à 10 millions d’années, nos ancêtres tropicaux vivaient dans une nature généreuse, produisant des ressources alimentaires abondantes et variées. L’humain a pratiqué la cueillette pendant la plus grande partie de son histoire.
- Il y a au moins 2,6 millions d’années, la collecte s’y est ajoutée.
- Puis, l’homme est devenu essentiellement cueilleur chasseur, et non chasseur cueilleur comme on l’a longtemps cru (mais cela dépend aussi des régions).
- Le cuit apparaît il y a 500 000 ans au plus tôt (certains chercheurs disent 350 000 ans). Ce qui est dérisoire au regard de l’histoire de l’humanité.
L’apparition du cuit est à la fois positif et négatif. En fait, dans un contexte naturel, les aliments non appropriés ne sont pas attirants, voire repoussants. Par exemple, aucun humain n’aura le désir de brouter dans un champ de blé. Par contre, si je vous propose un croissant …
Vous voyez le piège ?
Dans un contexte de privation alimentaire, le cuit est une révolution, car il permet de survivre, même avec une plage restreinte d’aliments appropriés. Le cuit permet de créer de l’attirance pour des produits qui, à l’état naturel, ne seraient pas consommables, car non adéquats pour notre organisme.
Les fouilles et analyses archéologiques font apparaître que l’homme paléolithique est sain, même s’il souffre assez souvent d’arthrose. Cela semble plus le cas dans les régions où il est contraint de manger davantage de produits animaux.
La catastrophe du néolithique
Les céréales ont fait leur apparition dans la consommation humaine au néolithique, il y a 9 000 ans au plus tôt, et parfois depuis 4000 seulement, ce qui est fort peu. Si on représentait l’humanité sur 365 jours, on ne mangerait des céréales que depuis un jour et demi !
C’est au néolithique également que l’homme s’est mis à élever du bétail et à consommer du lait. Or, les fouilles archéologiques et les analyses ont permis de s’apercevoir qu’à ce moment, avec l’apparition des laitages et des céréales dans le régime alimentaire humain, l’homme a perdu entre dix et vingt centimètres, les premières caries sont apparues, de même que des fractures plus nombreuses, car la densité osseuse s’est effondrée, et encore d’autres pathologies, comme la tuberculose par exemple, les cancers, les épidémies (à cause de la baisse de l’immunité).
L’alimentation industrielle
Puis survient l’ère de l’alimentation industrielle, avec son cortège de produits chimiques, pesticides, additifs en tout genre, qui n’est apparue qu’après la seconde guerre mondiale, ce qui n’est rien du tout en terme de temps, et montre pourtant déjà tous les jours les dégâts qu’elle cause, avec l’explosion d’obésité, de cancers, de pathologies cardio-vasculaires, maladies dégénératives, neurologiques …
Le cuit dans l’alimentation
La cuisson détruit et transforme un grand nombre de molécules, qui aboutissent à la formation de composés chimiques et biochimiques que notre corps ne peut reconnaître et parfois ne peut assimiler. Et le cuit est hautement addictif, d’où le risque de surconsommation.
Avez-vous déjà entendu parlé de la leucocytose digestive ?
La leucocytose digestive, connue depuis un siècle, est une augmentation instantanée des globules blancs dans le sang. Par l’intermédiaire de ses globules blancs (conçus pour attaquer les matières étrangères et les toxines) le système immunitaire réagit quand un certain nombre de molécules qu’il ne reconnaît pas, donc potentiellement ennemies, envahit le sang.
C’est donc le signe que le cuit est reconnu comme une agression par le corps.
À long terme, cette réaction peut épuiser le système immunitaire.
En revanche, il n’y a aucune leucocytose après un repas constitué d’aliments crus.
Il n’y a pas non plus de leucocytose si l’on consomme des aliments cuits après des aliments crus, l’idéal étant que ces derniers constituent au moins la moitié de la prise alimentaire.
De plus, le cuit est délétère :
La cuisson détruit les vitamines, les antioxydants, précipite les minéraux en les rendant non bio disponibles (donc on ne peut plus les assimiler).
La chaleur produit une réaction supplémentaire, modifiant les différentes liaisons chimiques entre glucides, entre glucides et lipides, ce qui forme des produits complexes, collants, que le foie ne peut traiter en totalité. L’excédent non évacué est lyophilisé et stocké dans la lymphe et autour des cellules, surchargeant donc cette lymphe un peu plus chaque jour et étouffant progressivement les cellules.
Alors, même si, de par notre culture, nous ne voulons pas abandonner le cuit, il faut malgré tout privilégier le plus possible le cru dans notre alimentation.
Car, comme absolument tous les êtres vivants sans aucune exception, l’homme est conçu pour manger des aliments bruts non transformés, ni par la cuisson, ni par d’autres manipulations.
Et il est tout à fait sage, si vous ne voulez pas stresser votre organisme, d’éviter, dans votre alimentation quotidienne, les aliments pour lesquels nous ne sommes pas conçus.
Aliments non physiologiques pour l’humain :
Les produits industriels :
Nous ne sommes de toute façon pas conçus pour absorber les divers additifs et produits chimiques dont ils sont composés. Ce sont des poisons hautement acidifiants. Nous sommes des êtres vivant en symbiose avec bactéries, champignons, virus, microbes (plus nombreux que nos cellules), donc si nous consommons des fongicides et pesticides divers, nous altérons forcément notre santé.
Les produits laitiers :
Diverses études scientifiques ont établi depuis un certain nombre d’années maintenant qu’ils ne sont pas appropriés à l’organisme humain.
Le calcium qu’ils contiennent est peu assimilable (à la hauteur d’un tiers seulement), et très acidifiant.
Donc en fait, plus on mange de produits laitiers, plus le corps est contraint de compenser leur acidité en puisant, déjà dans le calcium qu’ils apportent, mais cela ne suffit pas, donc il puise dans les minéraux du corps.
C’est pourquoi l’ostéoporose, par exemple, est la plus fréquente dans les pays où l’on consomme le plus de produits laitiers. Et inversement, dans les pays, comme en Asie, où traditionnellement les produits laitiers n’avaient pas leur place, l’ostéoporose était quasi inexistante. Le professeur Campbell, professeur de biochimie nutritionnelle et de microbiologie, a publié The China Study en 2005. De nombreux médecins, professeurs et journalistes scientifiques ont également publié sur ce sujet, en s’appuyant sur les travaux scientifiques les plus récents et sur les observations cliniques d’un nombre de plus en plus grand de médecins. Le professeur Campbell relie l’influence de la consommation de laitages à l’explosion des cancers.
En plus d’être hautement acidifiants, les produits laitiers contiennent des viscosités naturelles que l’homme ne peut digérer, ils génèrent donc dans l’organisme à la fois des cristaux et des colles.
Les céréales :
Vous allez peut-peut-être être surpris, tant la civilisation humaine s’est bâtie autour des céréales -blé en Occident, riz en Orient, pour schématiser- mais oui, les céréales cuites sont acidifiantes pour l’humain.
Elles ont permis une expansion des hommes, car grâce à elles la famine a reculé, mais il s’agit d’une alimentation de survie. Le foie ne peut digérer totalement les molécules amidonnées cuites, ce qui l’engorge peu à peu, ainsi que la lymphe, et crée des « colles », dont l’organisme tente de se débarrasser sous forme de glaires, mucus, expulsés -lorsque l’organisme a suffisamment d’énergie- par les poumons, les intestins, la peau, et aussi les reins.
Si vous voulez en consommer de temps en temps, privilégiez plutôt les céréales complètes, qui emprisonnent dans leurs fibres une partie de ces colles, et en délogent d’autres au passage.
Les amidons contribuent également à la déshydratation car une seule molécule d’amidon nécessite 300 molécules d’eau pour être hydrolysée.
La viande, le poisson, les fruits de mers :
Les protéines, surtout animales, sont très acidifiantes, c’est pourquoi il est préférable de ne pas en surconsommer, même si une petite quantité de temps en temps, selon votre ressenti, votre constitution, est bienvenue. Les carnivores ont un système digestif court, et une flore de putréfaction ; les humains ont un système digestif long et une flore de fermentation, avec une décomposition lente. C’est pourquoi nous ne sommes pas faits pour ingérer de grandes quantités de viandes régulièrement. Nos reins ne sont pas non plus conçus pour éliminer tous les acides des viandes, stockés alors en cristaux (ce qui cause goutte, arthrose , problèmes rénaux …).
J’apporte une précision : les produits animaux -poissons, fruits de mer, viande et oeufs -font certes partie intégrante du régime alimentaire humain traditionnel, mais il faut bien garder en tête que, dans la nature, ce sont des produits aléatoires, donc non, on ne consomme pas une côte de boeuf de 200 g deux fois par jour !
Et d’autre part, pour bénéficier pleinement des bienfaits de ces produits, il est important de ne pas les dénaturer par la cuisson : une viande ou un poisson peuvent se déguster frais, séchés à 40° maximum (donc qualité crue), ou bien affinés ; ces modes de consommation attendrissent les fibres, tout en préservant pleinement les qualités nutritionnelles.
Ce que l’on nomme « maladies » :
L’incroyable explosion des maladies tristement appelées « de civilisation » n’est en rien due au hasard : c’est tout simplement que la nourriture que nous absorbons n’a jamais été aussi éloignée des besoins humains. Alors certes, l’être humain a une capacité adaptative étonnante, mais qui montre actuellement ses limites.
Que nous soyons responsables, de par notre mode de vie, de nos problèmes de santé, est une bonne nouvelle, car cela signifie que nous pouvons aussi recouvrer la santé en modifiant notre comportement : il suffit simplement de satisfaire nos besoins originels.
Quelles que soient les pathologies développées, les pratiques à mettre en place pour recouvrer ou, dans un premier temps, tendre vers la santé, sont toujours les mêmes.
Il s’agit d’apporter au corps ce pour quoi il est physiologiquement fait, tout en lui garantissant un repos physique et nerveux, ce qui va restaurer ses capacités d’auto-guérison.
En effet, tout système vivant laissé à lui même en l’absence de perturbations, revient spontanément à l’état d’équilibre.
C’est le principe de l’homéostasie, mis en évidence par Claude Bernard. C’est la particularité du vivant : contrairement aux machines, nous sommes auto-réparants.
Il faut agir sur les causes, et non sur les conséquences.
Dans cette perspective holistique, pour aller bien (ou mieux), chercher des « solutions » et remèdes à ces « maladies », est insuffisant. Car ces « maladies » seraient en fait les moyens qu’a trouvé le corps pour évacuer ce qui n’est pas bon en nous. Ces troubles qui nous gênent sont les conséquences d’éléments qui nous perturbent, et le corps cherche donc simplement à les faire ressortir. Ce sont en quelque sorte les indicateurs sur le tableau de bord, qui nous montrent que quelque chose ne va pas et dérange notre bon fonctionnement.
Au lieu d’aller chercher à traiter les conséquences, il suffirait donc de repérer les causes extérieures qui nous empêchent d’être bien.
Et, au lieu de se focaliser sur les symptômes, et de croire que l’on a tout fait en les forçant à se taire, nous pouvons trouver des moyens pour aider le corps à gérer le problème qui est à la base.
Si les symptômes sont trop douloureux, on peut s’aider d’une prescription symptomatique, naturopathique ou allopathique, en attendant que le problème de fond soit traité, mais il ne faut pas perdre de vue que c’est la cause première qui doit être réglée. De la même manière, s’il pleut dans votre salon vous allez bien sûr mettre une bassine, tout en sachant qu’il vous faut impérativement réparer le toit en parallèle.
Le système tampon :
C’est un élément majeur à connaître, afin de comprendre les divers symptômes dont nous pouvons souffrir.
En effet, comme le PH sanguin doit impérativement se situer autour entre 7,3 et 7,4, l’organisme, afin de résorber cette acidité excessive, alcalinise le milieu en utilisant les seuls minéraux (basiques) qui sont à sa disposition : ceux des os, des tendons, des nerfs, des tissus conjonctifs. C’est ce que l’on appelle le système tampon.
Le sel ainsi formé peut alors être éliminé par les reins et/ou les poumons par la respiration, d’où l’importance cruciale de cette dernière ; le tampon respiratoire est très important également. D’où l’importance des exercices de pranayama.
Seulement bien sûr, par la même occasion, ce processus fragilise la structure de ces différents tissus et os. Et il peut y avoir un deuxième problème : si, malgré ce système tampon, il y a encore trop d’acides, ils vont être stockés dans l’organisme et créer de l’inflammation.
Donc excès d’acidité et manque de minéraux sont les deux faces de la même pièce.
En bref :
Ce système tampon est fondamental, car il évite un effondrement immédiat du corps en cas d’apports excessifs d’acides ; mais il est délétère sur le long terme car l’acidification, l’inflammation et la déminéralisation massives de l’organisme sont la cause d’énormément de pathologies.
L’autre grande cause étant l’engorgement progressif des tissus et de la lymphe par tous les déchets indésirables que le corps n’a pu éliminer à cause de leur trop grand nombre.
Les grands principes d’une alimentation vitalisante :
Vous ne voulez pas que votre corps puise dans ses réserves minérales ? Vous voulez retrouver une santé optimum, retrouver votre vitalité et même rajeunir ? Ne vous inquiétez pas, la solution est simple :
- Vous évitez de consommer une alimentation acidifiante, en supprimant la nourriture industrielle bourrée de pesticides et additifs.
- Vous diminuez fortement ou supprimez les céréales.
- Vous supprimez les produits laitiers.
- Vous faites descendre votre consommation de viande et poisson (de plus, les gros poissons tel le thon sont actuellement toxiques à cause de leur pollution aux métaux lourds).
- En consommant très majoritairement des végétaux crus, vous mettez à disposition de votre corps pléthore de vitamines, minéraux, nutriments divers et variés, afin qu’il croule sous l’abondance et qu’il laisse vos os, tendons et divers tissus tranquilles ! Les minéraux se trouvent essentiellement dans les légumes, tandis que les fruits apportent le carburant dont nos cellules ont besoin et aident l’organisme à se détoxifier.
- Vous gérez correctement votre stress, qui est l’acidificateur le plus radical de l’organisme. Pensez Green yoga ®, pranayama, méditation …
- Vous faites de l’exercice physique en suffisance, mais pas de manière excessive non plus, car le sport intensif est très acidifiant lui aussi.
- Vous vous ménagez suffisamment de repos : le sommeil est primordial pour la santé.
Cette alimentation et ce mode de vie vont permettre à votre organisme de fonctionner de manière optimum.
La transition alimentaire est à adapter selon votre terrain, vos pathologies ou non, vos habitudes alimentaires de départ … et il y a beaucoup à dire à ce propos, c’est pourquoi je développe dans ce billet : Comment mieux manger pour votre santé ? Quelles sont les étapes ?
Quelques références
Nous pouvons citer quelques unes des personnes qui font autorité dans le domaine de l’alimentation vivante, ont écrit des livres et/ou laissé des témoignages :
- Ann Wigmore, la fondatrice de l’Institut Hippocrate en Floride
- le dr Robert Morse aux Etats Unis, des décennies de guérison de cas souvent diagnostiqués incurables
- le dr Tal Schaller, très connu aussi
- le dr Douglas Graham
- le dr Campbell
- Dominique Guyaux, qui a soutenu sur ce sujet une thèse universitaire : L’éloge du cru.
- Fabien Moine, naturopathe hygiéniste
- Eric Darche, naturopathe, L’hygiénisme et l’alimentation vivante
- Désiré Mérien, naturopathe, L’hygiène vitale pour votre santé
- la naturopathe Irène Grosjean, sa fille Nelly Grosjean, et les naturopathes qu’elle a formés (comme Miguel Barthéléry, docteur en biochimie et naturopathe, et d’autres.)
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Très intéressant!…comme tous tes articles Céline!….Merci beaucoup!
Bonjour Michèle,
merci de partager ton intérêt, et ravie d’avoir de tes nouvelles 🙂
A bientôt.
Un grand bravo pour cet article rempli de belles informations qui devraient être connues du grand public malheureusement pas assez averti des dangers de l’alimentation.
Je pratique du yoga trois fois par semaine, pense à me former (pour moi dans un premier temps).
Nous avons définitivement oublié toute alimentation industrielle, animale et produits laitiers (à 95% pour ce dernier, mon mari et on fils n’en mangent que le WE).
En revanche, difficile de supprimer les granolas 🙂 faits maison pour le gout « sucré ». Soit nous prenons un peu de chocolat noir 80%, soit je cuisine des granolas ou barres de céréales à base de céréales complètes sans gluten et bio, noisettes, amandes, miel d’acacia et chocolat mais quelle serait selon vous la meilleure des céréales à utiliser ? En général je prends avoine ou seigle ou sarrasin. MErci de vos précieux conseils à ce sujet.
Merci pour ce retour, je suis ravie que l’article vous ait plu !
Le mieux est sans conteste le quinoa et le sarrasin, qui ne sont pas des céréales. On n’a même pas besoin de les faire cuire, surtout pour faire un granola : on les fait tremper une dizaine d’heures, puis prégermer (on attend qu’un petit germe sorte, sans attendre la pousse). Un article sur les graines germées est programmé. Ensuite, on les passe au déshydrateur à 40°.
Sinon, franchement aucune céréale n’est à recommander. Le petit épeautre à la limite, surtout s’il est utilisé dans le cadre d’un levain maison (pour du pain par exemple), qui constitue une prédigestion.
Merci beaucoup pour ces conseils précieux et précordiaux pour notre santé !
Très cordialement
Linda
Merci Linda !
Un article vraiment essentiel qui devrait être partagé à grande échelle !
Merci pour ce travail d’information qui je l’espère sera utile au plus grand nombre !
Bonjour Valérie, je lis cet article que je trouve être un super résumé hyper clair de l’évolution alimentaire de l’homme, des différents moments clés dans son histoire au niveau alimentaire qui entravent son bon fonctionnement, des différents déchets qui s’accumulent dans son organisme + les clés d’une alimentation physiologique, prânâyama compris ! Bravo et surtout GRAND MERCI ! 🙂
Merci beaucoup Peggy !
Bonjour 😊
Je réagis suite à notre flore intestinale, je pensais que nous avions les deux flores : colon droit et transversal foire de fermentation et le gauche flore de putréfaction et le juste milieu est le bon équilibre entre ces deux vous pourriez m’éclairer? Merci douce journée à vous.
Bonjour Estelle,
Oui, c’est exact, nous avons les deux flores en nous ; c’est d’ailleurs pour cela que nous sommes également aptes à digérer les protéines animales d’ailleurs. Je ne peux pas, dans un article de blog, entrer dans tous les détails physiologiques, je simplifie forcément 😊
Mais par contre, notre flore, et, plus généralement, notre système digestif (notamment les reins), ne sont pas conçus pour que nous ayons une alimentation de carnivore, comme un fauve par exemple.
Et j’ajouterai : la flore dépend totalement de ce que nous mangeons. Une personne se nourrissant à base de junk food n’aura pas du tout la même flore qu’une autre personne mangeant essentiellement des aliments frais vivants ; une personne mangeant énormément de viande n’aura pas la même flore qu’une personne végétarienne etc. C’est pour cette raison que, si l’on doit revoir son alimentation, il est en principe conseillé de le faire progressivement, précisément pour que la flore s’adapte peu à peu.
Bonjour, merci beaucoup pour votre réponse, et qu’en est il des gazs odorant et non odorants? merci bcp
Bonjour Estelle,
Émettre un peu de gaz est normal et physiologique. Là où cela dénote un problème, c’est lorsque leur fréquence devient trop importante.
Dans ce cas, c’est dû au fait que l’on ingère des aliments non physiologiques (céréales, produits laitiers, légumineuses cuites, sucres artificiels, viande en excès) ou alors un volume supérieur à nos capacités digestives.
Quant à l’odeur, en fait, cela dépend de ce qui est décomposé par les bactéries : en général, les gaz que nous libérons sont un mélange inodore de dioxyde de carbone, d’oxygène, d’azote, d’hydrogène et parfois de méthane. Mais quand les bactéries décomposent des légumineuses cuites, du chou cuit, des viandes cuites ou des protéines animales cuites en général, des composés soufrés se dégagent, et donc des odeurs.
Très intéressant, merci pour toutes ces informations
Merci beaucoup pour un article, encore une fois, très intéressant et formulé de manière claire et précise. Vous ne faites pas mention des légumineuses? sont-elle, comme les céréales, non physiologiques pour l’humain? merci d’avance pour votre éventuel retour.
Cecilia
Ravie que cela vous intéresse Cécilia 😊
Les légumineuses crues, trempées et germées sont parfaitement saines et peuvent être délicieuses (personnellement, j’adore les lentilles blondes germées, les haricot mungo juste germés etc). Si vous les faites cuire, la cuisson crée de nouvelles molécules que le corps ne sait ni reconnaître, ni assimiler correctement.
Mais, sur l’échelle de la toxicité, des légumineuses cuites seront en principe mieux tolérées que des céréales cuites ; mais cela peut dépendre des personnes. En tout cas, si on veut en manger cuites, je conseille vivement de les faire au préalable tremper et prégermer (c’est-à-dire qu’on n’attend pas qu’une grande pousse sorte, simplement un petit germe).
Un grand merci pour votre réponse.
Je pensais que les céréales, qu’elles soient crues ou cuites, étaient tout simplement non physiologiques pour l’humain. Je ne réalisais pas que crues, les céréales étaient physiologiquement ok.
Est-ce que toutes les céréales se prêtent à la germination? est-ce possible de faire germer du riz par exemple et de le manger cru?
Merci d’avance pour voter éventuel éclairage.
Cecilia
Cecilia, le riz cru peut être délicieux si on en a besoin. Il faut le faire tremper au moins 12 heures, voire un peu plus, sinon il reste coriace.
En principe, on n’arrive pas à le faire germer, mais ce n’est pas grave. Une fois trempé une douzaine d’heures, il est parfaitement assimilable et on peut le consommer.
Il faut le sentir au préalable pour savoir si on en a besoin à ce moment : s’il sent bon pour nous, on peut y aller 😊
Dernièrement, ma fille en avait envie, et se faisait des « tomates farcies au riz » : elle évide une demi tomate (en mangeant la chair 😁), puis la remplit de riz préalablement trempé.
Sinon, le blé germe très bien par exemple, ou le petit épeautre.
Merci beaucoup pour votre réponse. Mon corps ne sécrétant plus d’insuline (suite à un choc émotionnel à l’âge de 18 ans), je ne peux pas toujours faire confiance à mon ressenti car celui-ci est parfois biaisé par une hyperglycémie ou une hypoglycémie. C’est en effet un équilibre très subtil à trouver de s’administrer les « bonnes » doses d’insuline au cours de la journée (4 injections par jour). Mais dans l’ensemble mon corps ne perçoit pas les céréales comme un aliment physiologiquement sain. D’ailleurs je suis un peu surprise d’apprendre que, crues et/ou germées, elles le sont.
J’ignorais que l’humain était également granivore et possédait un jabot; Ou le situez vous ?
Bonjour Alexia,
Je vous remercie de ce commentaire, qui me permet de clarifier.
Je confirme, l’être humain n’est en rien granivore, c’est bien pour cela qu’il ne doit pas se nourrir de céréales diverses, contrairement à ce qu’il fait souvent, en étant contraint de les faire cuire car cela ne lui est justement pas adapté.
Je répète pourtant cette information à plusieurs reprises : c’est même le titre d’un paragraphe, et je le répète encore dans le résumé final, que vous pouvez relire.
Belles découvertes Alexia 🙂
bonjour
Quid du sucre présent dans les fruits, le sucre étant acidifiant ?
Bonjour Patrick,
Vous avez tout à fait raison, le sucre transformé, cuit longuement, est hautement acidifiant (y compris les sucres bio, les divers sucres de canne).
Ce qui n’a absolument rien à voir avec le fructose naturel des fruits, non transformé, brut, qui en plus arrive dans le corps avec le pack de fibres et divers nutriments conçus pour qu’il soit assimilé quasiment immédiatement (si les fruits sont mangés seuls, comme ils doivent l’être). Les fruits nettoient (par leur astringence) et régénèrent l’organisme.
Merci de votre intérêt Patrick 😊
Bonjour,
Un grand Merci pour vos articles.
Petites questions : comment les molécules d’amidon peuvent-elles passer la barrière intestinale? La paroi de l’intestin est-elle obligatoirement poreuse pour que des molécules indésirables puissent s’introduire dans le sang?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour Fabienne,
Oui, tu as bien analysé, dans ce cas, c’est en effet que la barrière intestinale est devenue poreuse. Dans le cas d’un organisme hyperacidifié (stress, alimentation non physiologique), afin que le sang reste dans la norme d’alcalinité prévue, survient l’effet tampon, et le corps se sert dans les tissus (tendons, veines, parois etc) pour en extraire les minéraux, ce qui met ces tissus à mal bien sûr, mais c’est le seul moyen à sa disposition, puisqu’il ne peut trouver ces minéraux dans l’alimentation externe. Je ne peux entrer dans tous les détails ici (nous le faisons dans les manuels), mais le principe de base est décrit.
Merci pour ton intérêt Fabienne, bonne continuation 🙂